Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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L’Europe contre les peuples

02/12/2010 18:02

L’Europe contre les peuples


Ces derniers mois, l’Europe semble avoir encore plus perdu contact avec la réalité. On ne compte plus les exemples de décisions ubuesques et injustes, totalement contraires aux intérêts des peuples qui la composent, souvent prises par un dogmatisme néolibéral incompréhensible aujourd’hui.
Coup de tabac et de courant
Jusqu’à présent, il y avait des limitations pour les achats de tabac à l’étranger (deux cartouches par personne). La Commission Européenne souhaite lever toutes les restrictions à l’achat de tabac. Entre la déréglementation économique et la santé des européens, la Commission a choisi. Voilà une décision qui montre bien les ravages du dogmatisme néolibéral. Et comme d’habitude, l’abaissement des frontières va favoriser le moins-disant fiscal. Heureusement, pour une fois, Paris résiste.
Il fut un temps où l’on nous vantait la déréglementation des services publics en nous expliquant que cela allait permettre une plus grande efficacité, que la concurrence allait amener une baisse des tarifs pour les consommateurs. Mais là encore, les promesses ne sont pas tenues. Les tarifs d’EDF ne cessent d’augmenter (près de 7% cette année) et devraient continuer à le faire dans les prochaines années avec le nouveau projet de loi passé par le gouvernement en novembre.
Dur avec les petits, doux avec les forts
Mais ce qui est encore plus insupportable avec cette Europe, c’est qu’elle fait systématiquement peser les efforts sur les peuples, les classes populaires et moyennes en épargnant les puissants. C’est ce qui se passe en Grèce, en Irlande ou au Portugal où la population se débat avec des baisses de salaires qui ne permettent plus à certains de payer leur loyer ou leurs mensualités d’emprunts immobiliers. Bref, l’Europe saigne la population pour honorer les créanciers, et donc les banques.
Car les pseudos plans de sauvetage des pays ne servent qu’à cela : honorer les créances souveraines rubis sur l’ongle, quitte à faire suer eau et sang aux peuples. Pourtant, l’Allemagne proposait une solution plus juste, à savoir faire contribuer les investisseurs. Sachant que les Etats ont sauvé les banques, une telle participation aurait été normale. Enfin, on reste songeur de voir l’impôt sur les bénéfices Irlandais maintenu à 12.5%. Là encore, les multinationales ne contribueront pas à l’effort.
Pire, la Cour de Justice européenne a rétabli la hausse de salaires des fonctionnaires européens à 3.7% contrairement à l’avis des chefs d’Etat. Il y a un conflit d’intérêts majeur si cette décision affecte le salaire des membres de cette même Cour de Justice. Enfin, même si la méthode de la Commission est bien faite, il est scandaleux de passer outre le choix des chefs d’Etat, surtout alors que l’Europe impose des plans d’austérité sauvages aux autres fonctionnaires.
Le seul point positif de la situation est que les masques sont tombés. On voit bien aujourd’hui que les bénéfices promis par cette Europe ne sont pas là, au contraire. Pire, se dessine un projet européen profondément injuste, asservissant les peuples au service des multinationales.
Laurent Pinsolle





Agression d'un responsable FN

02/12/2010 17:51

Agression d'un responsable FN


L’agression de Steeve Briois amène quelques réflexions. Sur la forme, nous condamnons cette agression, comme nous condamnons toute agression à l’encontre de citoyens français et/ou résidents étrangers. Sur le fonds, nous ne sommes pas étonnés de voir que le représentant d’un parti qui prêche la division nationale et l’intolérance soit victime de violence. Ne récolte t’on pas ce que l’on sème ?  Nous souhaitons toutefois que la Police républicaine appréhende très vite l’auteur de cette agression afin qu’il puisse être jugé dans le cadre de la justice républicaine.

 

 

CDLR11ème62

 



Commentaire de Et si ? (03/12/2010 10:49) :

N'assisterions - nous pas plutôt en filigrane à l'illustration d'une lutte fraticide au sein du FN entre les divers courants cessessionistes du FN. La droitisation du clan mariniste n'a pas fait que des heureux au sein de ce parti composé de toutes les mouvances que peut compter l'extrême droite française. Les derniers propos de Marine Le Pen concernant l'avortement n'ayant qu'accentué cette fracture !


Commentaire de Manéthon (04/12/2010 00:59) :

Je pense comme "Et si!"





La Phrase

02/12/2010 10:47

La Phrase


Notre président aura fait les honneurs de la presse (VDN) aujourd’hui dans la rubrique France. Ces propos concernant les éventuelles candidatures de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royale pour les présidentielles 2012 sont apparus dans la rubrique : « La phrase ».

 

 

« Comme politique et comme citoyen, moi, je vous dis que ce serait un cauchemar de retrouver les deux mêmes en 2012, un cauchemar ! »

 

Nicolas Dupont – Aignan, Président de DLR

 

Voix du Nord

 






Wikileaks : quand Le Monde fait du Voici

02/12/2010 10:03

Wikileaks : quand Le Monde fait du Voici


C’est l’évènement médiatique de la semaine : la publication par le Monde des fuites du service diplomatique étasunien. Le contenu de milliers de correspondances internes du ministère des affaires étrangères des Etats-Unis a été révélé au grand public par cinq journaux.
Une méthode choquante
Ces révélations diplomatiques posent de nombreux problèmes. Lundi soir, sur le plateau du Grand Journal de Canal Plus, Sylvie Kauffman du Monde était venue défendre la décision de son journal de participer à cet évènement. De manière intéressante, les chroniqueurs étaient assez divisés, Jean-Michel Apathie étant assez critique sur le choix du quotidien vespéral. Il a justement souligné qu’il s’agissait in fine d’un vol de correspondances et que le Monde faisait quelque part du recel.
Mais ces publications posent d’autres problèmes. Même si les journalistes assurent avoir fait le tri dans les correspondances pour éviter de mettre quiconque en danger, Jean-Pierre Raffarin soulignait fort justement que des personnes impliquées dans les dossiers évoqués pouvaient parfaitement reconnaître des interlocuteurs dont le nom aurait été masqué. En outre, se pose également la question des conséquences de ces révélations et de ceux qui vont en tirer profit.
Enfin, ces « révélations » posent la question de la transparence revendiquée par les défenseurs de Wikileaks pour justifier d’avoir publié ces documents. La démocratie en a-t-elle réellement besoin ? Est-il vraiment utile que des échanges privés soient dévoilés au public ? Tout le monde saisit bien qu’il y a une différence entre ce qui est dit en petit comité et ce qui peut être dit devant davantage de monde. Il est normal que la parole privée soit un peu moins diplomatique que la publique.
Un résultat choquant
En fait, cela montre sans doute un aspect malsain de cette démarche. Wikileaks, c’est un peu le Voici de la diplomatie, qui consiste à divulguer ce qui n’était pas destiné à être montré, un vol d’échanges privés mis sur la place publique. D’ailleurs, ce qui ressort de ces révélations est bien digne d’un journal people. Tel dirigeant aurait un caractère difficile, un autre ferait trop la fête… Bref, nous sommes très loin de la politique, mais plutôt dans une forme de voyeurisme…
Pire, ces anecdotes sont révélées sans la moindre mise en contexte, comme si elle représentait des vérités établies. Le Monde en dit trop (à mon sens), ou pas assez. Car « révéler » le jugement d’un diplomate étasunien de manière aussi lapidaire est ridicule. Une anecdote ne fait pas une réalité. Ce n’est pas parce qu’un diplomate a transmis une fois un jugement peu favorable à l’égard de David Cameron que le Premier Ministre Britannique est réellement mal vu par la diplomatie étasunienne…
Certaines « révélations » sont de simples anecdotes qui perdent totalement la vue d’ensemble et dont l’intérêt réside uniquement dans la divulgation d’une critique privée d’une personne publique. Et Le Monde devrait comprendre que cela revient à montrer la politique par le petit bout de la lorgnette. Si l’homme est un être un social et sociable, c’est aussi parce qu’il sait se comporter en société et donc garder pour lui-même ou un petit cercle certains jugements dont la publicité n’aurait aucun intérêt.
Par delà les aspects légaux et la mise en danger potentielle, ces « révélations » sont choquantes. Que diraient ces journalistes si leurs propos privés étaient étalés par un autre sur la place publique ? Pire, ici, cela réduit la diplomatie à des anecdotes dignes des journaux people. Honte sur le Monde. 
Laurent Pinsolle





Eloge des frontières

02/12/2010 09:55

Eloge des frontières


Lorsque Nicolas Dupont-Aignan a commencé, il y a quelques mois, à affirmer sa volonté de vouloir rétablir les frontières nationales, je dois admettre que la proposition ne suscitait pas chez moi un enthousiasme démesuré. Car si je suis convaincu de l’impasse européenne et de la nécessité de revenir à des monnaies nationales, ce n’est pas pour autant que le rétablissement des frontières m’enchante.
Expliquer la sortie de l’Euro, c’est relativement simple : la zone euro n’a rien d’une zone monétaire optimale et les économies des différents pays, au lieu de converger, ont divergées après avoir été mises en concurrence par une mondialisation sans pitié. Le coté pratique de la monnaie unique pour les touristes dont il m’arrive de faire partie ne fait pas le poids face au boulet économique qu’elle est devenue. D’autant plus au vu des conséquences sociales et culturelles du crash industriel de l’Europe.
Mais, pour les frontières, c’était une autre histoire. Il faut admettre que c’est le type de proposition qui peut laisser l’impression amère d’aller à contresens de l’Histoire. Surtout dans le cas de l’Europe, cette colocation continentale dans laquelle il faut tout faire pour consolider une confiance mutuelle bien chèrement acquise.
Parce que oui, je veux y croire à l’Europe ! Pas celles des technocrates, certes non, mais celle de la rencontre des peuples. J’ai profité comme tant d’autres du programme Erasmus, j’ai le même plaisir à arpenter les rues de Prague, Rome ou Freiburg qu’à sillonner les régions françaises. Et l’idée de faire travailler ensemble les peuples européens m’enthousiasme à priori plus que celle de rouvrir les postes frontières.
A cela s’ajoute le fait que ma jeunesse a été marquée par le développement des réseaux d’informations planétaires, des chats IRC aux liens Twitter. Internet est le territoire sans frontières par excellence – à quelques pare-feux gouvernementaux près - pour le plus grand bonheur de tous. Bref, je ne suis pas sur que ma génération soit très sensible à la notion de frontière.
Je cherchais donc depuis quelques temps les arguments me permettant de me débarrasser de mes plus grands doutes sur le sujet. Car ne nous méprenons pas, je suis en parfait accord avec NDA sur le diagnostic suivant : l’impossibilité de contrôler les flux migratoires, les échanges commerciaux et les transferts de capitaux sont autant de talons d’Achille en vue de la réhabilitation du pouvoir politique que nous prônons. Mais je n’étais pas persuadé que le remède de cheval que constitue le rétablissement des frontières soit la seule solution possible. Cette décision me paraissait être un recul trop symbolique de l’idéal européen qu’il serait difficile à estomper par des bénéfices incertains pour le peuple français.
Mais, heureux hasard, alors que je cherchais le dernier ouvrage d’Hakim El Karoui, « Réinventer l’occident », en vue d’occuper un pluvieux week-end, mes yeux glissèrent sur le titre d’un petit livre de Régis Debray tout fraîchement publié. « Eloge des frontières ». Un éloge des frontières par Régis Debray, voilà ce qu’il me fallait !
Et je ne fus pas déçu ! Cet ouvrage reprend le texte d’une conférence de mars 2010 à Tokyo. On y découvre une plume parfaitement libre, qui prend le temps de dévoiler une pensée profonde et cohérente sur un sujet souvent maltraité. Un savoureux petit exposé de 96 pages dans lequel Régis Debray remet en lumière des notions élémentaires et fondatrices de notre civilisation.
L’idée principale est celle de l’ambivalence de la notion de frontière : « Elle inhibe la violence et peut la justifier. Scelle une paix, déclenche une guerre. Brime et libère. Dissocie et réunit. » Car si les frontières divisent les différents peuples de la Terre, c’est pour mieux les rassembler. Il est essentiel de définir un contour pour savoir dans quel cadre agir et que nos actes ne soient pas autant de coups d’épées donnés dans l’eau.
La frontière, en fixant un même cadre à une multitude d’individus permet de rééquilibrer leurs rapports, en les civilisant : « La frontière rend égales des puissances inégales. Les riches vont où ils veulent, à tire-d’aile ; les pauvres vont où ils peuvent, en ramant. Ceux qui ont la maîtrise des stocks (…) peuvent jouer avec les flux, en devenant encore plus riches. Ceux qui n’ont rien en stock sont les jouets des flux. Le fort est fluide. Le faible n’a pour lui que son bercail (…). Le prédateur déteste les remparts ; la proie aime bien. »
Debray prend en outre le temps de déconstruire l’argument selon lequel les frontières sont autant d’œillères qui nous ferment du monde et conduisent à l’incompréhension entre les peuples, avec tout ce que cela peut impliquer. Car, « c’est en se dotant d’une couche isolante, dont le rôle n’est pas d’interdire, mais de réguler l’échange entre un dedans et un dehors, qu’un être vivant peut se former et croître ». « (…) la peau est aussi loin du rideau étanche qu’une frontière digne de ce nom l’est d’un mur. Le mur interdit le passage, la frontière le régule. ».
Ainsi, une frontière sert à fixer un cadre, former un corps d’individus et à le faire respirer, échanger avec le reste du Monde. La frontière n’empêche rien, elle ne bloque rien, elle régule, c’est un facteur d’équilibre. Et en fait, il n’est pas de régulation crédible sans frontières, que ce soit pour l’immigration ou la finance.
Voilà pour les grandes lignes, je vous laisse le soin d’enrichir cet argumentaire avec la lecture de l’Eloge des Frontières. Pour le reste, Régis Debray ne manque pas de dénoncer l’imposture morale des effaceurs de frontières. « Le ‘ludion désancré’ ne voulait plus la démarcation ; il a la ségrégation. (…) Entre gated communities et bidonvilles. (…) Entre les gens de Neuilly et ceux d’Aubervilliers. »
Car, regardons les choses en face : l’effacement des frontières n’a fait qu’attiser la peur des individus face à une altérité qui nous échappe. Pire, cette déconstruction a conduit à l’affaiblissement du citoyen pour renforcer le consommateur. « La globalisation elle-même provoque l’érection de murs électrifiés et vidéosurveillés contre des menaces senties comme névralgiques parce que insaisissables, infra- ou trans-nationales. » Et avec cet effacement, pendant que « l’économie se globalise, le politique se provincialise ». Une économie toujours plus forte, des pouvoirs politiques toujours plus faibles et des individus toujours plus seuls, est-ce vraiment cela qui est souhaité ?
Non, vraiment, un monde sans frontières n’a rien d’enviable, triste et lisse qu’il serait. Quel plaisir prendrions-nous à passer les frontières, à changer de culture et de paysages, à nous ouvrir sur le monde… sans frontières ? Il est in fine inutile de faire l’économie des postes de douanes. « Ce serait trop dommage pour cette grosse boule polychrome, joyeusement polyglotte, où il faut chaque jour, par chance, apprendre à s’égarer et où l’on voudrait bien pouvoir continuer à se perdre. »
Je ne peux que vous conseiller la lecture convaincante de ce manifeste de Régis Debray qui ne verse jamais dans l’excès et est empreint d’une grande sagesse, à l’image de cette dernière citation : « Renoncer à soi-même est un effort assez vain : pour se dépasser, mieux vaut commencer par s’assumer ».





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